Festival Suresnes Cités Danse

Du 11 Janvier au 2 Février 2020

Théâtre André Malraux, Reuil-Malmaison

Pour sa 28ème édition qui aura lieu du 11 janvier au 2 février 2020, le Festival Suresnes Cités Danse déménage au Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison. Ce changement permettra de finaliser les travaux de rénovation du Théâtre Jean Vilar de Suresnes qui accueillait tous les ans la manifestation. En fait, depuis l’année de sa construction, en 1938, la salle du théâtre n’avait jamais été modernisée : les dix mètres de large et les sept mètres de profondeur du plateau limitaient la programmation de spectacles contemporains qui requièrent de plus en plus des moyens techniques plus importants et des espaces conséquents.

Le Théâtre Jean Vilar, qui réouvrira ses portes le 3 février 2020, pourra compter sur une salle de quatorze mètres d’ouverture et treize mètres de profondeur, avec des coulisses de quatre mètres de profondeur de chaque côté et sur une machinerie complétement renouvelée. Son directeur, Olivier Meyer, est très satisfait de l’accomplissement de ce projet.

En attendant, le Festival ne perd pas de son éclat avec l’ambition, toujours présente , d’engendrer de nouvelles productions : la danse comme embléme d’espace de liberté reste son slogan.

A partir du 11 janvier prochain, seront présentées cinq créations : Telles quelles/Tel quels de Bouziane Bouteldja et Massiwa de Mzé Hamadi Moissi (les 11 et 12 janvier) ; Butterfly de Mickael le Mer (du 24 au 26 janvier) ; Premier(s) Pas de Nawal Lagraa Aït Benalla et Abou Lagraa (du 31 janvier au 2 février). Du 17 au 19 janvier, le programme sera complété par Vertikal de Mourad Merzouki, un chorégraphe très lié au Festival Suresnes Cités Danse dès ses premières éditions.

Encore pour cette année, la manifestation mettra à l’honneur des chorégraphes qui valorisent et transforment la danse hip-hop, en l’enrichissant avec leurs différentes expériences. On pourra voyager aux Comores avec la création pour sept danseurs de Salim Mzé Hamad Moissi et entrer en contact avec la culture traditionnelle de ces iles de l’Océan Indien ; se confronter à la réflexion chorégraphique de Bouziane Bouteldja sur la question du genre ; se plonger dans les concepts d’évolution, joie et métamorphose grâce à Mickaël Le Mer et saluer la générosité et l’engagement de Nawal Lagraa Aït Benalla et Abou Lagraa qui, avec leur projet Premier(s) Pas, soutiennent la production des jeunes artistes ayant traversés des difficultés professionnelles diverses.

Antonella Poli

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