Vertical Road
Akram Khan revient au Théâtre de la Ville avec Vertical Road, une nouvelle création
et huit danseurs.
La scène s’ouvre en nous plongeant dans un univers ou le Messie serait descendu sur la terre, le visage du danseur Salah El Brogy s’affiche sur le fond du plateau derrière une toile éclairée d’une lumière blanche.
On commence avec une danse puissante, notamment avec les rythmes martelés
des musiques de Nitin Sawhney, puis elle perd en intensité.
Ce spectacle transporte le public vers un monde spirituel et l’invite à s’interroger
sur sa propre religiosité.
Si les intentions d’Akram Khan étaient de susciter la quête et la découverte d’une spiritualité, la conception de la chorégraphie laisse les spectateurs perplexes.
Le langage chorégraphique n’étonne plus et des » déjà vus « , sont déconcertants.
Si les danseurs avaient été au nombre de douze on aurait pu se croire dans les pages
des Evangiles.
La narration est faible et les danseurs eux-mêmes, dans les moments d’ensemble, n’arrivent pas à créer un sentiment d’unité spirituelle.
C’est dommage pour un artiste tel Akram Khan, qui nous montre ici, une certaine superficialité dans son travail, après d’autres exemples de danse remarquables.