Soirée contemporaine
7-8 Juillet 2021
Théâtre alla Scala, Milan
Distribution : Les premiers danseurs, les solistes et le Corps de Ballet du Théâtre alla Scala de Milan
Sept chorégraphes de renommée internationale, représentants du langage chorégraphique contemporain, seront réunis ensemble dans les soirées du 7 et 8 juillet prochains.
Natalia Horecna présentera une nouvelle création, Birds walking on water sur les musiques d’Arvo Pärt (Darf ich…), Jean Sibelius (deuxième et troisième mouvement du Concerto pour violon et orchestre op. 47) et Vladimir Martynov (Come in!,premier mouvement). Dix-sept danseurs seront sur scène dans cette pièce porteuse d’espoir et conçue autour du premier danseur Mick Zeni qui fera ses adieux après une brillante carrière au sein de la compagnie milanaise à la fin de l’année. Les autres interprètes seront Antonella Albano avec Massimo Garon, Chiara Fiandra avec Edoardo Caporaletti, Marta Gerani avec Gioacchino Starace, et puis Denise Gazzo, Giulia Schembri, Linda Giubelli, Camilla Cerulli, Serena Sarnataro, Francesco Mascia, Andrea Crescenzi, Domenico Di Cristo, Eugenio Lepera, Marco Messina.
Philippe Kratz, pour la première fois invité par le théâtre milanais, proposera le trio conclusif de SENTieri, œuvre créée pour Aterballetto. Alessandra Vassallo, Christian Fagetti, Andrea Risso (récemment engagé dans le Corps de Ballet à la suite du Concours International) seront les protagonistes.
La présence de Simon Valastro, milanaise, ex soliste du Ballet de l’Opéra national de Paris , représente une autre nouveauté. Il reprendra le pas de deux Árbakkinn, créé en 2019 pour l’étoile Laetitia Pujol et le premier danseur Alessio Carbone (ONP) sur la musique éponyme de Ólafur Arnalds, un des compositeurs islandais les plus importants d’aujourd’hui. Antonella Albano avec Massimo Garon et Emanuela Montanari avec Gioacchino Starace , en alternance, interpréteront ce duo poétique, un dialogue intime entre une femme et un homme.
Mattia Semperboni, promu soliste la semaine dernière, dansera le solo composé par le chorégraphe Patrick de Bana en 2011 pour Ivan Vassiliev autour de la figure mythique de Nijinsky. The labirinth of solitude, titre évocateur de la personnalité complexe du chorégraphe/danseur russe se développe sur la Ciaccona en sol mineur de Tomaso Antonio Vitali.
Un pas de deux très tecnique de par son utilisation du corps et la mise en valeur de ses articulations est l’extrait de A sweet spell of oblivion de David Dawson, présenté par la première danseuse Virna Toppi avec Gabriele Corrado (lui aussi recemment promu soliste), sur des extraits des préludes du Clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach. Le chorégraphe anglais, un des plus célèbres du panorama chorégraphique actuel sera de retour au Théâtre alla Scala la saison prochaine avec Anima Animus, dans la soirée Dawson/Kratz/ Kylián.
Un autre pas de deux intense tiré de Tristan and Isolde du chorégraphe polonais Krzysztof Pastor verra la participation des premiers danseurs Nicoletta Manni et Timofej Andrijashenko.
Dans le signe de la tradition et des grands noms, William Forsythe fera partie de cette éclectique soirée avec une de ses pièces les plus virtouses et demandeuses de capacités techniques, The Vertiginous Thrill of Exactitude, remontée à Milan par l’ex premier danseur de l’Opéra national de Paris Stéphane Phavorin, grand connaisseur du style du chorégraphe américain. Martina Arduino, Agnese Di Clemente, Gaia Andreanò, Marco Agostino (promu premier danseur), Nicola Del Freo (promu premier danseur), sur les musiques du dernier mouvement de la Symphonie n. 9 de Franz Schubert danseront avec joie dépassant toutes les difficultés dont la pièce est caractérisée.