Monchichi

Le duo Wang Ramirez nous offre une pièce tendre qui livre un message d’intégration et de partage.

Monchichi , repris au Théâtre du Rond du Point à Paris en collaboration avec le Théâtre de la Ville, représente l’union de deux cultures et la naissance d’un nouvel univers où le masculin et le féminin se réunissent sur un plan de parfait équilibre.

Honji, la protagoniste féminine, est allemande d’origine coréenne ; Sébastien est français né de parents espagnols. Ils partagent leur sensibilité pour le rythme et le mouvement qui s’inspire de la danse hip hop. Tout au long de la pièce, ils s’emparent de ce langage pour faire mûrir leur union et assouplir leurs différences. Entre ironie et délicatesse, les deux protagonistes dévoilent leurs personnalités, à la rencontre l’un de l’autre.

: ph.Christopher Duggan avec l’aimable autorisation de Jacob’s Pillow Dance

: ph.Grant Halverson@ADF

Et quand le rideau se lève, les gestes d’Honji sont poétiques. Des ports de bras fluides exécutés sur une scène aux couleurs pastel constituent sa danse qui rappelle ses origines.

La rencontre avec Ramirez lui donne de l’élan pour jouer avec sa sensualité et l’appartenance à une autre nationalité. La réaction de son partenaire ne tarde pas. Il improvise sur des notes de flamenco et cherche ses baskets pour mieux danser. Entre échanges dérisoires, ils se confrontent presque comme pour jouer ensemble et découvrent leur complémentarité.

Leurs corps en mouvement semblent ne pas avoir de différences jusqu’au point qu’ils arrivent à dégager une parfaite homogénéité dans l’intensité et la qualité des gestes.

Il s’agit d’une pièce qui fonde aussi une grande partie de sa valeur sur les capacités théâtrales des deux interprètes, capables de témoigner avec simplicité d’un parcours commun où les différences d’origine disparaissent en faveur d’une nouvelle et unique vision de vie symbolisée par la présence sur scène d’un arbre aux contours stylisés.

: ph.Morah Geist avec l’aimable autorisation de Jacob’s Pillow Dance

: ph.Morah Geist avec l’aimable autorisation de Jacob’s Pillow Dance

: ph.Morah Geist avec l’aimable autorisation de Jacob’s Pillow Dance

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